Un violeur de nationalité togolaise condamné dans l’État du Maryland aux États-Unis a déclaré mardi qu’il préfère mourir aux USA que d’être déporté au Togo pour purger le reste de sa peine.
Alors qu’il était escorté pour déportation au Togo, l’accusé s’est battu de toutes ses forces les officiers de police américains à l’aéroport pour se faire entendre.
Koffi Ameyadoh, 51 ans, est accusé d’avoir violé les règlements d’immigrations aux USA et également coupables d’un crime de viol sur mineur datant de 2006.
Escorté à l’aéroport pour un vol en destination du Togo via Addis-Abeba, Ameyadoh s’est battu violemment avec les agents.
« Je ne retournerai pas au Togo », a déclaré Ameyapoh ajoutant, « je préfère me suicider que de retourner dans cet enfer [Togo, NDLR]. »
Deux policiers ont été gravement blessés dans les altercations avec l’accusé selon les médias locaux.
La déportation a été temporairement annulée et Ameyapoh a été renvoyé à la prison.
L’avocat d’Ameyapoh aurait refusé de commenter les faits. Ameyapoh figure parmi les délinquants sexuels les plus surveillés de l’État de Maryland.
Il faut noter qu’au Togo, les prisons constituent un véritable mouroir. Entassés entre soixante-quinze (75) à cent dix (110) personnes dans des cellules non désinfectées menacées par des intempéries, les détenus vivent le martyr, livrés aux maladies de toutes sortes. L’effectif ne respecte pas celui fixé par les textes en vigueur.
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