Des cadres d’Union pour la République(UNIR) et des membres du gouvernement ne se sentiraient plus en sécurité selon le député d’UNIR Christophe Tchao.
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Au cours d’un débat public organisé la semaine dernière par des organisations de la société civile sur la crise actuelle au Togo, le président de la majorité parlementaire UNIR a, en effet, indiqué être victime –au même titre que plusieurs de ses collègues- d’incessants harcèlements et menaces par téléphone depuis plusieurs jours.
« Nous sommes aussi victimes de violences…On a publié nos noms et nos contacts sur les réseaux sociaux. On ne dort plus la nuit… A tout moment ce sont des messages de menaces, d’insultes et d’intimidations. Mais aucun leader de l’opposition n’a levé le doigt pour condamner ces faits. Il faut que nous évitions l’intolérance politique » a confié Christophe Tchao.
Le numérique s’invite dans la « lutte »
Il faut souligner que depuis le début de la crise, les réseaux sociaux sont devenus l’un des principaux terrains d’affrontement des activistes aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition.
Des montages visuels aux messages d’intimidations en passant par les « fake news », les activistes du régime et de l’opposition ne semblent pas manquer d’imagination pour détruire l’image de leurs différents adversaires.
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Outre Whatsapp et Facebook, Twitter semble être l’autre réseau social -le plus prisé- sur lequel les uns et les autres s’affrontent à coup d’hastags (#Togodebout, #Togoloves you #Togoenmarche). Selon certaines indiscrétions, des bloggeurs, des animateurs web et autres férus des réseaux sociaux auraient même été recrutés dans un camp comme dans l’autre pour s’assurer une victoire dans cette guérilla menée sur les réseaux sociaux.
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