Dans une interview accordée à la chaîne Legit TV, une nigériane du nom de Aisha Jimoh, a narré de long en large, l’enfer qu’elle a vécu en Libye après la chute de Mouammar Kadhafi. Selon son récit, elle buvait le sang de son flux menstruel pour pouvoir survivre dans le désert.
En 2011, l’OTAN a lancé une offensive accompagnée des frappes aériennes américaines contre le guide libyen Mouammar Kadhafi. Après plusieurs jours d’affrontements intenses, Mouammar Kadhafi fut tué le 20 octobre 2011 dans les environs de Syrte. Dès lors, le pays est plongé dans un chaos avec à la clé, deux gouvernements rivaux qui revendiquent le pouvoir.
Des migrants africains étaient maltraités et vendus à vil prix, telle une baguette de pain, pour alimenter un marché d’esclavage qui a vu le jour dans ce pays d’Afrique du Nord. Le reportage osé de la chaîne britannique CNN et les témoignages de certains migrants qui ont eu la vie sauve en disent long. Aisha Jimoh, une mère célibataire de 31 ans, a elle aussi, raconté ses mésaventures en terre libyenne. Elle était parmi les nigérians qui sont rentrés au pays depuis la Libye en 2018.
Dans un entretien accordé à la télévision nigériane Legit tv à Osogbo, dans l’État d’Osun, elle confie avec un ton intime et pathétique avoir vécu l’enfer au cours de son séjour de trois ans et demi en Libye. Diplômée des RCE, elle avait opté pour une bourse en Libye. C’est ainsi, qu’elle quitta le Nigéria dans l’espoir de poursuivre ses études en Libye. Mais c’était sans compter avec des imprévus comme ce fut le cas, après la chute de Mouammar Kadhafi. Dans sa fuite pour sauver sa tête, elle buvait du sang de son flux menstruel pour pouvoir survivre dans le désert, selon ses propos. Dans son interview, elle a également fait la lumière sur la manière dont les autres nigérians ont été l’architecte de leur sort.
Source : l-frii.com