La Confédération africaine de football (CAF) déboute une seconde fois la Fédération gambienne de football qui a porté plainte contre le défenseur togolais James Olufade, utilisé lors du match Togo-Gambie de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019 le 12 octobre dernier au stade municipal de Lomé.
James Olufadé ne serait pas togolais. C’est la raison qui pousse la Fédération gambienne de football a saisi l’instance continentale sur son inéligibilité à porter le maillot des Eperviers contre la Gambie en éliminatoires de la CAN. Cette rencontre de la troisième journée s’est terminée sur le score de parité 1-1.
Au lendemain du match, c’est-à-dire le 16 octobre, la CAF est saisie du dossier. La Commission de discipline rejette la réserve portée contre l’international togolais, insistant sur « une erreur d’administration » qui a entraîné une confusion au niveau de l’identité ou l’origine du joueur de l’Union sportive de Douala. Tout en ajoutant que la Fédération togolaise de football (FTF) a fourni toutes les pièces démontrant que le défenseur est bel et bien togolais.
Non contents, les Gambiens font appel de cette décision. C’était via Facebook que leur Fédération annonce « qu’elle a reçu ce jour un courrier de la CAF lui notifiant le rejet de la plainte sur l’éligibilité du joueur Adewale Olufade qui a disputé le match Togo-Gambie (1-1) du 12 octobre de l’année dernier dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019 ». Elle précise « qu’elle est en train de faire des consultations avec des juristes afin de décider de la suite à donner au dossier ».
La suite, on la connait. L’instance fait appel de la décision du jury disciplinaire. Une nouvelle fois, elle n’obtient pas gain de cause. La CAF confirme ce 10 février 2019 encore que l’international togolais est qualifié à jouer pour le Togo. Un camouflet de plus dans cette affaire.
Cette décision vient fermer ce chapitre qui empoisonne en quelque sorte la vie du joueur. Elle permettra en outre à Claude Le Roy, le sélectionneur du Togo, et les autres membres de son staff de même que le Comité exécutif de la FTF de préparer tranquillement la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019.
En effet, le 24 mars prochain, les Eperviers se déplaceront à Cotonou pour affronter les Ecureuils du Bénin dans une partie qui s’annonce délite pour les deux sélections. Seul le vainqueur aura le précieux sésame pour accompagner l’Algérie dans la poule D à la phase finale de la CAN en Egypte l’été prochain.
A.H.
Source : www.icilome.com