La révision constitutionnelle opérée nuitamment le 8 mai dernier dans le temple chinois par les députés de la nouvelle législature fait toujours polémique. A l’Alliance Nationale de Changement (ANC), l’on manifeste une désapprobation totale par rapport à ces réformes politiques.
Pour Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC, cette révision effectuée par les députés issus des élections législatives controversées du 20 décembre est une forfaiture.
« Amender veut dire corriger ou améliorer. L’amendement du projet de loi ne veut pas dire modification de la constitution. Le droit d’amendement est encadré, on ne peut pas sortir du cadre du projet de loi ou de la proposition de loi. C’est un principe parlementaire. Nous avons dénoncé la forfaiture qui a consisté à sortir du projet de loi du gouvernement fait de 3 articles pour arriver à 29 articles. C’est une forfaiture », a-t-il dénoncé lundi sur la radio Victoire FM.
Le leader du parti orange qui considère les « nommés » de la nouvelle législature comme étant un « regroupement de malfaiteurs » estime que ces réformes opérées ne méritent pas des applaudissements.
« Ce n’est rien du tout, ils n’ont fait que restituer ce qu’ils ont volé en 2002. Je ne tiens pas à manifester une quelconque satisfaction sur le travail qui a été fait à l’Assemblée nationale. Je dis et je persiste, c’est une forfaiture », a-t-il insisté.
Notons que Jean-Pierre Fabre a également annoncé ce weekend à Tsévié que son parti prendra part aux élections locales de 30 juin prochain.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com