Les organisations de la société civile impliquées dans le processus l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) au Togo examinent, depuis jeudi à Lomé, le rapport 2014-2016 de l’ITIE.
Initiée par le Collège de la société civile réuni au sein du comité de pilotage de l’ITIE, cette rencontre qui prend fin ce vendredi va permettre aux participants de formuler des recommandations au gouvernement pour une meilleure gestion des entreprises extractives au Togo.
« Depuis que le Togo a été déclaré pays membres du processus de l’ITIE en 2009-2010, nous avons constaté que beaucoup de rapport ont été élaborés, mais les recommandations peinent à être mises en œuvre. Dans le cadre de notre initiative, nous avons voulu rassembler la société civile impliquée dans ce processus pour réfléchir sur les recommandations anciennes comme les nouvelles et faire des recommandations aux autorités pour attirer leur intention sur certaines violations que nous constatons dans le cadre de la gestion des entreprises extractives au Togo », a souligné Emmanuel Sogadji, membre du collège de la société civile.
Selon le président de la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT), dans ce nouveau rapport de 2014-2016, plusieurs écarts ont été mentionnés. Notamment, les problèmes liés aux redevances que les responsables des entreprises extractives doivent verser aux communautés de base des zones extractives.
A l’en croire, cette fois-ci, le Collège de la société civile réuni au sein du comité de pilotage de l’ITIE fera tout pour que les autorités mettent en œuvres ces recommandations afin que les choses soient plus transparentes dans le secteur extractif.
Notons que l’ITIE vise à renforcer la gouvernance des ressources publiques issues du secteur extractif dans les pays riches en ressources pétrolière, gazière et minière. Le Togo a adhéré au processus en 2010 et a obtenu le statut de pays conforme le 22 mai 2013.
Selon les exigences de l’ITIE, une fois qu’un pays est accepté dans le processus, il passe à une évaluation chaque trois ans. Donc 2013-2017, cela fait encore trois ans et la deuxième évaluation doit avoir lieu. D’ailleurs, une délégation d’experts de l’ITIE est attendue ce samedi à Lomé pour jauger les performances du pays en terme de transparence et de conformité aux règles fixées par l’organisation.
KG.
Lomechrono.com