Depuis plusieurs semaines désormais, les services israéliens de l’immigration avaient commencé à envoyer des avis d’expulsion et mener des entretiens préalables à un départ. Les personnes concernées, des célibataires uniquement, se faisaient alors expliquer qu’elles devaient partir « vers un pays tiers sûr avec lequel Israël a un accord », selon les mots du représentant de l’Etat.
Une coalition d’organisations de défense des droits de l’Homme avait saisi la plus haute instance judiciaire du pays et demandé à ce que les migrants menacés d’expulsion puissent voir les accords en question.
Mais ce mardi 24 avril, le gouvernement a reconnu qu’il n’avait actuellement pas la possibilité de les expulser de force. Il a donc arrêté les procédures et les Erythréens et Soudanais concernés se verront attribuer des titres de séjour de deux mois.
Contre-attaque de Netanyahu
Les organisations qui ont mené cette bataille judiciaire se disent « soulagées de voir que d’autres pays n’ont pas voulu participer au plan d’Israël d’expulser de force des demandeurs d’asile ».
Mais ce mardi soir, le Premier ministre a annoncé son intention de rouvrir un centre de détention construit spécifiquement pour les migrants africains. Benyamin Netanyahu promet de faire passer rapidement une loi contournant la Cour suprême « pour résoudre le problème ».
Source : www.cameroonweb.com