Avec l’article 111 de la loi des Finances exercice 2017, le Togo exonère normalement à partir du 1er Janvier, les importations des terminaux informatiques. C’est l’aboutissement d’une initiative dont peut se prévaloir, Cina Lawson, la ministre des Postes et de l’Economie Numérique.
Selon ses analyses, la mauvaise qualité de la connexion internet est en partie due à la qualité dérisoire des équipements des consommateurs : « L’un des obstacles dans l’acquisition des terminaux répondant aux normes et qualités requises, ce sont les droits de douanes et autres taxes qui s’appliquent à ces équipements, obligeant le consommateur à se contenter des produits de moindre qualité et souvent issus du marché informel », soutient Cina Lawson.
De la décision du Conseil des ministres le 07 avril 2017, Cina Lawson a obtenu l’approbation en décembre à la validation du budget de l’année à venir, après un lobbying « à la Togolaise ».
Les opérateurs économiques dans le domaine informatique croisent les doigts. Sans nul doute, le Togo est en passe de devenir la capitale de l’approvisionnement en infrastructures informatiques dans la sous-région.
Pour certains analystes, de sérieuses mesures doivent accompagner cette décision d’envergure pour éviter des magouilles dont sont experts certains fonctionnaires de l’administration au Togo.
Pour 2016, cela aura été la note positive de Cina Lawson, puisqu’en dépit des projets redondants initiés par son ministère, 2017 viendra retrouver une connexion à la vitesse de caméléon.
Pendant plus d’une décennie, des milliards du contribuable et ceux des partenaires en développement ont coulé ; le Togo s’est connecté à la Fibre Optique, on est passé à la technologie 3G, bientôt 4G, mais la qualité de la connexion est relativement la même. Impossible de suivre, ne serait-ce qu’un webinaire.
Plus que jamais, Cina Lawson compte sur l’exonération des taxes sur les terminaux fiscaux pour « permettre à toutes les couches sociales (y compris, enfants, élèves, étudiants, paysans, etc.) de pouvoir disposer de terminaux fixes ou mobiles de qualité et de profiter pleinement des investissements réalisés par l’Etat dans le secteur des communications électroniques ».
Pourvu qu’elle ne se soit pas trompée comme ce fut le cas, lorsqu’elle évoquait un troisième opérateur de téléphonie mobile, comme un palliatif aux innombrables difficultés dans ce domaine.
A.Lemou
icilome.com