Deux nouvelles frappes aériennes américaines ces derniers jours en Somalie. Au total, une trentaine de combattants du groupe extrémiste al-Shabab ont été tués en fin de semaine dernière au centre du pays, non loin de la capitale Mogadiscio. Les Etats-Unis multiplient les offensives contre le groupe terroriste en Somalie.
« Les États-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde », déclarait Donald Trump, le président américain, en décembre dernier. Il annonce alors la réduction drastique de ses troupes à l’étranger. Et pourtant, 10 frappes aériennes ont été menées contre les shebabs en Somalie depuis le début de l’année. Près de 50 l’an dernier, signant un record.
Objectif de l’armée américaine : empêcher le groupe islamiste de faire de la Somalie une base arrière pour préparer et diriger des attaques terroristes contre l’Occident.
Peu après son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a étendu les pouvoirs du commandement américain pour mener des frappes dans ce pays de la Corne de l’Afrique. Depuis, les offensives se multiplient, particulièrement depuis l’attaque terroriste contre un complexe hôtelier à Nairobi, la capitale kényane, le 15 janvier dernier. Un Américain fait partie des 21 victimes. Attentat signé par al-Shabab qui rappelait alors au monde sa capacité de résilience.
A ce jour, le groupe extrémiste demeure la plus grande menace sécuritaire dans la Corne de l’Afrique. La Somalie est plus que jamais un enjeu militaire stratégique aux portes de la péninsule arabique et particulièrement du Yémen, dévasté par la guerre.
Al-Shabaab Degraded by U.S., Federal Government of Somalia – https://t.co/m5tFBpd73f pic.twitter.com/82Wj8Fzpdb
— US AFRICOM (@USAfricaCommand) February 2, 2019
Source : www.cameroonweb.com