Présentés comme des bandits de grand chemin, ces révolutionnaires sont accusés de vouloir « déstabiliser le pays » avec des armes blanches, notamment des pelles, des marteaux, des flèches empoisonnées, des frondes, des lances, des amulettes, des gris-gris…
Cette fois, des munitions faisaient partie des éléments composant le corps du délit. Mais le plus surprenant, c’est qu’il n’y avait aucune arme de guerre saisie.
Interrogé, l’un des « insurgés » peinait à raconter une version plausible sur la circonstance de leur arrestation. Il a fallu qu’un agent de renseignement lui souffle un mot dans les oreilles et à un autre de lui lancer : « Soit à l’aise et raconte les faits aux journalistes ».
Même si cette affaire peine à convaincre plus d’un, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général Yark Damehame, estime que « Tigre Révolution » est à prendre au sérieux. Il rassure qu’il ne laissera personne venir troubler « le climat de paix » dont jouit le Togo en ces périodes électorales.
Godfrey Akpa-
Source : icilome.com