« Sur la route, j’ai deux grands principes : prudence, prudence » (Philippe Geluck)
Dans la nuit de samedi à dimanche 22 août, au moins deux accidents ayant impliqué des motocyclistes ont retenu l’attention. L’un s’est produit vers Soviépé aux alentours de minuit et le second, au carrefour de la CEET vers 4 heures du matin.
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Sur le sol, les corps étendus, inertes. Les victimes ont-elles survécu ? Ont-elles seulement eu des blessures ? Nous ne sommes pas intéressés par la suite, mais plutôt par les conditions dans lesquelles ces deux accidents se sont produits.
Dans la nuit profonde, la circulation est fluide, très fluide pour ne pas dire clairsemée. Ce qui veut dire que les risques de collision entre voitures et/ou motos sont réduits à presque néant. Mais alors, au nom de quelles urgences ou de quel aveuglément des usagers ne peuvent pas éviter de déranger les sapeurs-pompiers à ces heures tardives de la nuit ?
Dans la journée, la densité de la circulation justifie que des erreurs d’appréciation conduisent à des faits dommageables. Soit ! Mais quand, en pleine nuit, lorsque les voies sont quasi désertes, on assiste encore à des collisions parfois mortelles, on est tenté de se demander si le diable n’habite pas les auteurs de ces accidents stupides.
Et comme pour dire que le week-end fut assez accidentogène, dimanche en début d’après-midi, des sirènes des sapeurs-pompiers ont encore retenti sur la route de Cassablanca vers diverses destinations; pendant qu’un véhicule filait vers le CHU SO avec certainement à son bord un ou des blessés, un autre, toujours des sapeurs, roulait à vive allure vers un autre lieu d’accident. Et pourtant, les dimanches, la circulation est beaucoup plus fluide également dans la capitale.
Très souvent, on a tôt fait de pointer du doigt le rôle des policiers et autres lorsque surviennent des accidents causant des pertes en vies humaines. Sans jamais prendre le temps de mesurer le degré de responsabilité des usagers eux-mêmes. Or, il se trouve que dans la majorité des cas, c’est la bêtise humaine qui est à l’origine de la plupart des accidents évitables.
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Tout excès de vitesse est un téléchargement d’un futur accident. Qui plus est, dans la nuit profonde sur une voie non encore éclairée. Mais même sur des voies parsemées de lampadaires, on assiste à ces négligences dont le dénominateur est connu : la précipitation, la vitesse, l’envie d’arriver le plus tôt possible. Et malheureusement, beaucoup arrivent non pas à destination, mais bien de l’autre côté de la vie.
Doit-on encore tourner les regards vers le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, ou commencer à initier une auto-sensibilisation entre usagers de la route ? Car, ce qui s’est passé dans la nuit de samedi à dimanche était triste et malheureux.
Godson Ketomagnan
Source : Liberté / libertetogo.info
Source : Togoweb.net