Les perspectives pour le Groupe BK Université, c’est ce relate dans cet entretien l’Administrateur général, Innocent Kagbara. Lisez plutôt !
Ces derniers temps, nous avons remarqué que votre établissement a signé une série d’accords avec des formations universitaires étrangères. Quelles sont les objectifs concrets que vous poursuivez ?
Merci pour l’opportunité que vous nous donnez une fois de plus de nous exprimer. Le Groupe BK est l’institut qui a lancé la formation professionnelle au Togo depuis 1986 et nous avons évolué au fil du temps. Cette année, nous avons décidé de signer des accords avec des universités américaine et marocaine, des accords qui vont permettre à nos étudiants de passer un semestre ici et d’aller également sous d’autres cieux afin de voir un peu ce qui se fait, avec à la fin une co-diplomation. Nous avons donc signé avec le Groupe SUPMTI en matière de science de la technologie, nous avons signé avec le Groupe PIMT au Maroc pour les sciences de gestion, nous avons également signé avec AUL aux Etats Unis en Floride pour le côté Bachelor, MBA, DBA américains.
Est-ce à dire que vous êtes dans une dynamique de remobilisation dans la mesure où vous voulez élever la barre un peu plus haute afin de relever le défi ?
Vous savez que nous sommes dans la mondialisation et que personne ne peut évoluer seul. Ces accords s’inscrivent donc dans la logique de l’internationalisation de nos formations, des missions d’échanges d’étudiants et d’enseignants. Nous avons pris deux ou trois années pour faire des réformes au niveau structurel sur l’injonction du ministère de tutelle en rapport à notre cahier de charges; l’autre phase maintenant est l’internationalisation de nos activités, c’est pourquoi nous avons souhaité signer ces accords et vous verrez que l’accord paraphé avec le Groupe ILCI est à une seconde phase de notre collaboration puisque nous avons signé un premier accord en 2011. Ce second accord couvrira cinq (5) centres; nous sommes désormais en « joinventure » c’est à dire qu’ils sont entrés dans notre capital et vont donc amener des ressources pour développer notre activité. Nous serons donc ensemble dorénavant et ce qui est intéressant est que nous allons mobiliser sept (7) milliards de nos francs pour la construction d’un campus moderne dans la banlieue nord de Lomé à Davié.
Hormis la phase de la construction de ce campus, peut-on s’attendre à l’échange d’enseignants entre votre groupe et les institutions partenaires?
Effectivement, les années à venir, c’est fort probable que nous voyons les professeurs venus de France, du Maroc, des Etats-Unis…également nous auront des voyages d’études et pédagogiques. Nous irons par exemple en France pour la remise de diplôme pour le groupe ILCI, nous serons à Orlando en Floride, en août pour celle du groupe AUL où nous auront deux semaines de découverte des USA à faire. Il y aura par ailleurs des stages et nous auront également en juin deux semaines à faire en Chine. L’année prochaine, il y aura donc beaucoup de mouvements entre nous et nos partenaires, tout ceci pour permettre à nos étudiants de découvrir de nouveaux horizons et de voir qu’au niveau de l’IAEC, nous sommes dans l’internationalisation de nos formations.
Quelles sont les facilités que vous offrez à vos étudiants désireux de poursuivre leurs formations dans vos institutions partenaires étrangères ?
C’est ce qui fait la particularité des accords que nous avons signé cette année. Quand vous prenez le Groupe SUPMTI qui est spécialisé dans le domaine technologique, vous passez les quatre premiers semestres à Lomé et les deux derniers semestres au Maroc pour avoir le diplôme marocain. Avec le groupe AUL par exemple aux USA, vous faites votre formation ici mais le diplôme qui sera délivré est un diplôme américain. Cela parce que la formation, l’hébergement, le séjour, … sont coûteux, nous avons décidé que les formations se tiennent ici. N’empêche que ceux qui ont les moyens puissent le faire aux USA. Nous œuvrons dans ce cas à la facilitation des formalités de départ à l’exception de celles d’obtention du visa qui se font individuellement.
Un autre aspect particulier auquel nous n’avons pas pensé ou touché ?
Nous voulons offrir à la jeunesse togolaise une formation de qualité et nous pensons à ce jour être les seuls à avoir signé cet ensemble d’accords avec ces ambitions affichées, à l’instar de la construction d’un campus moderne, … Avec les équivalents que nous mettons à la disposition de la jeunesse togolaise, nous pensons qu’il n’est plus question de traverser l’océan pour aller chercher un mieux-être ailleurs. Nous pouvons l’avoir ici avec des échanges d’étudiants, des voyages pédagogiques pour aller découvrir l’Europe, la Chine et les Etats unis et revenir développer notre continent. C’est des formations pointues à moindre coût qui peuvent se faire à Lomé et nous allons aussi lancer bientôt le processus de formation en ligne afin que cela puisse se faire dans chaque préfecture. Il suffira d’avoir un ordinateur portable avec une connexion internet et vous pouvez faire la formation, même en étant à Kara, à Guérin-Kouka ou à Pagouda. Nous allons donc lancer notre formation en ligne très prochainement et toute la population est invitée à saisir cette occasion pour se faire former de manière qualitative à moindre coût et qui ne serait nulle part ailleurs, à part à l’IAEC à partir de cette année.
Propos recueillis par Roger
Source : www.icilome.com