A Kinshasa, la majorité présidentielle a souhaité donner ses arguments, mercredi 26 septembre, après la critique du ministère des Affaires étrangères vis-à-vis de la Cour pénale internationale, il y a deux semaines. Elle a aussi donné ses arguments sur d’autres ingérences dans les affaires internes que souhaite dénoncer le gouvernement. Le porte-parole de la majorité présidentielle a pointé du doigt des personnalités belges et mis en garde quelques dirigeants africains.
Alain André Atundu ne s’est pas empêché de citer le chef de la diplomatie belge. Lui qui, selon le porte-parole de la majorité, s’est lancé « dans une croisade nostalgique contre la RDC et le processus électoral. Un plaidoyer indécent auprès des pays africains contre la souveraineté du Congo et la dignité de son peuple », a déclaré Alain André Atundu : « Cette démarche auprès des Etats africains voisins de la République vise à donner à l’opinion la dangereuse illusion d’objectivité et de philanthropie pour surprendre la bonne foi des Africains. »
La majorité présidentielle s’est également insurgée contre la démarche entreprise par la Conférence des évêques (Cenco) auprès de la Communauté de développement d’Afrique australe, en l’occurrence la visite chez le président zambien : « La démarche de la Cenco auprès de la SADC paraît insolite et étonnante, tant elle semble éloignée du combat du pape François contre les abus du pouvoir et de conscience de la part du clergé, dans la vie sociale. »
Au cours de la même conférence de presse, le porte-parole de la majorité a dit que la famille politique du président Kabila partage les préoccupations du gouvernement concernant la CPI, la Cour pénale internationale.
Source : www.cameroonweb.com