Né de la fusion de la douane et des impôts, l’Office togolais des recettes (OTR) affiche de bons résultats depuis 2 ans. La collecte de l’impôt et des taxes est en hausse.
L’OTR a encore de la marge pour améliorer la contribution des ressources fiscales à la croissance de leur PIB.
Dans un pays où le business informel tient une place très importante, il n’est pas évident de lever l’impôt. La base des contribuables est modeste et principalement constituée des entreprises, des professions libérales et des commerçants.
L’OTR doit trouver le juste équilibre entre l’élargissement de l’assiette de l’impôt tout en évitant une pression fiscale trop forte sur une petite catégorie.
Au Togo, 18.6 % des recettes fiscales proviennent de l’impôt sur le revenu ; ce chiffre est de 37,6% au Rwanda.
Des institutions budgétaires plus solides peuvent améliorer la résilience de l’État et la gouvernance, et une administration de l’impôt efficiente peut avoir des retombées positives en termes de productivité des entreprises, estiment les experts.
En outre, une meilleure capacité à collecter l’impôt peut également réduire la dépendance à l’aide étrangère.
Si le Togo a déployé des efforts considérables pour renforcer la mobilisation des recettes intérieures en s’appuyant sur des politiques fiscales et sur une amélioration de l’administration de l’impôt, des difficultés subsistent.
Pour expliquer au public quelle est son action, l’OTR organise du 25 au 27 janvier les ‘Journées du civisme fiscal’ (esplanade du Palais des congrès de Lomé). Le public aura la possibilité de s’entretenir avec les cadres de l’Office, de s’enquérir des procédures et de tirer profit des dispositions initiées pour accompagner le secteur privé.
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