En ce 8 janvier 2010, le bus transportant la sélection togolaise fait route vers Luanda pour participer à la Coupe d’Afrique des nations. A bord, l’ambiance joyeuse. Les joueurs sont impatients de se frotter à leurs homologues africains.
Soudain, dans l’enclave du Cabinda (Angola), le véhicule est attaqué à l’AK47 par des indépendantistes.
Le bilan est très lourd : deux morts, Stanislas Ocloo (chargé de la communication) et Abalo Amelete (entraîneur adjoint des Eperviers) et plusieurs blessés graves, dont le gardien de but Kodjovi Obilalé.
Huit ans après le drame, le souvenir des disparus demeure et la même question revient : pourquoi le pays organisateur et les instances du football africain avaient-ils pris le risque de convoyer l’équipe du Togo par la route et non par avion alors que la menace terroriste était connue dans cette région ?
Les victimes attendent toujours une indemnisation des autorités angolaises et/ou de la Confédération africaine de football, organisatrice de la compétition. Les avocats togolais travaillent sans relâche sur ce pénible dossier.
Emmanuel Adébayor, rescapé de l’attaque n’a jamais oublié. ‘Je prie pour toutes les familles endeuillées par cette tragédie. Merci pour tout. Demeurons forts, restons unis’, a-t-il écrit lundi sur son compte Tweeter.
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