Difficile d’y voir clair quant à la tenue du dialogue politique. Entre invectives, menaces et exigences, l’opposition donne l’impression d’y aller sans vouloir s’engager sincèrement.
Lundi, Brigitte Adjamagbo-Johnson, la secrétaire générale de la CDPA et coordonnatrice de la coalition de l’opposition, a toutefois confirmé l’ouverture prochaine des discussions.
Sans donner de date, elle a indiqué que les 14 partis de l’opposition formant la coalition seraient représentés. Quid des autres formations politiques ? Aucun détail n’ a été donné.
‘Le gouvernement espérait que l’opposition rejette le dialogue, mais nous avons prouvé le contraire’, a déclaré Mme Adjamagbo-Johnson.
Le dialogue a été proposé par le gouvernement pas pour un simple effet d’annonce, mais pour avancer sur la question des réformes constitutionnelles. C’est donc l’intérêt de l’opposition que d’y participer.
Concernant la récente rencontre à Paris entre plusieurs responsables de la coalition et le président de l’Union africaine, la responsable de la CDPA a précisé avoir trouvé une oreille attentive’.
‘Les conclusions des discussions ont été transmises à la plus haute autorité (le président togolais) par un émissaire guinéen envoyé par le président Alpha Condé. Il est toujours à Lomé en train de travailler pour parvenir aux discussions’, a-t-elle précisé.
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