Depuis le début de la crise politique, on a l’impression que l’opposition n’est représentée que par un seul interlocuteur, la coalition des 14 partis emmenés par l’ANC.
Fausse impression évidemment car il existe dune multitude autres formations qui se situent également dans les rangs de l’opposition.
Et elles déplorent d’être marginalisées.
C’est le cas du Parti du renouveau et de la rédemption (PPR). ‘Notre classe politique est inconséquente et championne de l’ostracisme’, estime Nicolas Lawson, son fondateur.
Le PPR n’a pas une grande influence politique, mais il a le mérite d’exister. Il n’est pas le seul. On peut aussi citer le NET, Obuts et bien sûr l’UFC, parti historique de l’opposition.
La coalition créée il y a un peu plus d’un an rassemble l’ANC qui dispose d’une certaine représentativité, mais ses autres membres ne sont que des micro partis, sans appuis, sans militants, sans implantation régionale. Un regroupement d’opportunités à un moment où ces acteurs pensaient pouvoir cueillir le pouvoir après quelques manifestations violentes.
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