Le retour à la constitution de 1992 est l’une des principales revendications de l’opposition togolaise. Dans la rue depuis des mois, les 14 partis de l’opposition manifestent pour la restitution intégrale de la constitution de 1992, le départ du président Faure, le vote de Les diaspora et la libération des manifestants arrêtés lors des marches de contestation. Interviewé par Focus info sur la question, Gerry Taama président du NET semble ne pas être du même avis que ses collègues.
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« La première constitution du Togo est celle de 61, et elle était liberticide. Soyons sérieux. Le PNP demande le retour à la constitution de 92. Et il le réclamait depuis le début de cette année, (…) c’est devenu le leitmotiv de la coalition, et, celui du peuple. Supposons que ce soit vrai, que le peuple réclame sa constitution. Mais comment on y parvient ? Ce que l’article 144 de l’actuelle constitution dit, c’était la même chose dans celle de 92, la révision constitutionnelle peut être faite par voie référendaire par le président de la république ou les 2/3 de l’assemblée nationale, ou au 4/5 des députés. L’opposition ne remplit aucune de ces conditions actuellement, donc il faut cesser de servir des rêves aux populations » à-t-il affirmé.
Pour décrisper la situation, le gouvernement avait introduit un avant-projet de loi dont le vote a été boycotté par les députés de l’opposition à l’Assemblé Nationale. L’appel de la communauté internationale la mise en œuvre d’un référendum est aussi resté sans réponse. Un probable point d’entente qui mènerait au dialogue entre le pouvoir et l’opposition serait en train trouvé selon les informations.
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