Il est temps de passer aux choses essentielles pour éviter les conflits

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Pour éviter tout conflit autour de leurs frontières maritimes, le Togo et le Ghana sont en discussions depuis un moment. Lundi dernier, un nouveau round de ces discussions a été ouvert à Lomé la capitale togolaise entre des représentants ghanéens et togolais. Et ceci, pour, dit-on, tenter de trouver un accord définitif sur la délimitation de leur frontière maritime entre les deux pays.

À l’ouverture de ces négociations, a indiqué le président du Haut Conseil pour la Mer (HCM), Stanislas Baba, «  » à ce jour peu de progrès ont été réalisés, parce que nous n’avons pas encore abordé la substance, la quintessence de la problématique des frontières maritimes. Il est donc temps que nous abordions, le fonds même des négociations » ».

Toutefois, a promis M. Baba, «  »la partie Togolaise fera tout pour que nous nourrissions de l’esprit de fraternité et des intérêts des deux peuples que nous puissions arriver à une solution à l’amiable » ». On peut oser croire que c’est aussi le cas de la partie ghanéenne qui ne compte pas revivre la même situation conflictuelle comme c’est déjà le cas avec la Côte d’Ivoire.

Pour rappel, au mois d’Octobre 2018, Accra et Lomé avaient convenu d’un programme de travail, d’un calendrier de négociations et d’une proposition d’arrangement provisoire conforme aux conventions des Nations Unies. C’est donc dans cette optique que se tenait le rendez-vous de Lomé.

Héritage de la période coloniale et de l’indépendance bâclée des colonies africaines, le problème des frontières maritimes et connexes n’est pas seulement le propre du Togo et du Ghana mais également d’autres pays du continent.

T228

Source : telegramme228.com