Le Conseil National de Suivi de la Décentralisation (CNSD) a été mis en place le 19 janvier 2017 par décret ministériel. Au lendemain de cette décision, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ainsi que d’autres partis politiques membres de l’opposition, ont émis des remarques sur sa composition.
Ces remarques quoique bien accueillies et jugées « pertinentes » par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi, sont restées sans suites, déplore dans une lettre adressée mardi au ministre l’Administration territoriale, le 1er Vice-président de l’ANC, Patrick LAWSON-BANKU.
Pour le parti de Jean-Pierre Fabre, le nombre de députés représentant l’opposition dans le Conseil doit être « porté de 8 à 9 » pour, dit le parti, respecter une base paritaire. L’ANC estime aussi que le Chef de file de l’opposition « ne doit pas être assimilé à un député parce qu’il peut ne pas être député ».
La première force politique de l’opposition recommande en outre que la possibilité soit donnée à l’opposition parlementaire de désigner des représentants hors du parlement, des personnes qui ont une expertise en matière de décentralisation.
Le Togo s’est engagé dans un processus de décentralisation qui va déboucher sur l’organisation d’élections locales, promet le gouvernement.
Aklom A.
source : afreepress
TogoActualité.com