« Cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », a indiqué le ministre en charge des Droits de l’Homme, Christian Eninam Trimua dans le cadre du 5e rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre du “Pacte international relatif aux droits civils et politiques”.
Cette semaine, le gouvernement togolais révise avec le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies la situation sur les Droits de l’Homme au Togo, un exercice qui s’inscrit dans le cadre de la présentation du 5e rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre du ‘’Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
La rencontre abordera des sujets tels que la détention arbitraire, le recours excessif à la détention provisoire, les conditions de détention et les mauvais traitements infligés aux détenus; les restrictions à la liberté d’expression des journalistes, des défenseurs des droits humains et des militants politiques; la criminalisation des relations homosexuelles et les violations des droits humains des personnes LGBTI.
Pour ce qui est du mariage homosexuel, le Togo n’est toujours pas prêt. « Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent. Car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », a déclaré Christian Trimua.
Il faut rappeler qu’au Togo, la loi punit les actes homosexuels d’une peine de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 à 500 000 francs CFA.
Source : icilome.com