Les violences enregistrées lundi dans certaines localités en banlieue de Conakry ont provoqué deux morts et des blessés graves, a annoncé le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Emploi et du Travail Albert Damantang Camara.
Dans une note d’information publiée ce jour, le gouvernement guinéen affirmé avoir constaté avec regret que des violences dans certains quartiers de Conakry ont occasionné deux nouvelles victimes.
Selon le gouvernement, l’une des victimes est décédée des suites d’une blessure par balle alors que la deuxième a été victime d’un accident de la circulation dans des circonstances qui restent à déterminer.
Dans le souci d’ouvrir une enquête judiciaire sur la mort des deux jeunes, des officiers de police judiciaire se sont immédiatement rendus dans les hôpitaux où ont été admis les victimes.
« Ces malheureux événements interviennent pendant que des syndicalistes dissidents ont lancé une nouvelle grève qui a entraîné des perturbations dans le système éducatif », indique le communiqué du gouvernement qui précise que pour la journée du 12 février sur l’ensemble du territoire national, les cours se sont normalement déroulés dans les établissements d’enseignement supérieur et d’enseignement technique et professionnel.
Toutefois, dit-il, la fréquentation des classes a été disparate au niveau des écoles primaires et secondaires où les cours ont été perturbés dans plusieurs établissements, notamment à Conakry.
Au nom du gouvernement guinéen, le porte-parole a invité l’ensemble des acteurs du système éducatif à privilégier l’intérêt supérieur des élèves et à reprendre le chemin des cours.
Par ailleurs, le gouvernement se dit prêt à tendre une oreille attentive à toutes les revendications légitimes des syndicalistes exprimées dans le cadre légal du dialogue social conformément aux lois et textes en vigueur.
Ce lundi, la grève des enseignants a provoqué une paralysie partielle de certaines activités commerciales et économiques de la capitale, avec la fermeture des boutiques et des magasins sur l’axe routier « le prince », considéré comme le fief de l’opposition guinéenne.
Source : www.cameroonweb.com