Guillaume Soro, encore candidat à la prochaine législative ?

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Guillaume Soro, encore candidat à la prochaine législative ?

Dans une interview à Rfi, l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a laissé entendre qu’il sera candidat aux législatives qui auront lieu en novembre prochain. En cas de victoire, il sera prêt à « rempiler au poste de président de l’Assemblée nationale ».

C’est par une sortie médiatique que Guillaume Soro, considéré comme fini politiquement a réssurgit. Une sortie qui met à plat tout ce que l’on pense de la personne. Il annonce que, fort de la confiance  » pleine et totale  » que lui accorde le président Ouattara et galvanisé par cela, il se représentera aux législatives de novembre prochain et que, s’il est réélu, il sera prêt à rempiler au poste de président de l’Assemblée nationale.

Pourtant, accusé de complicité dans le coup d’état manqué du général burkinabè Gilbert Diendéré, le Burkina Faso a émis un mandat d’arrêt international contre la personne de Guillaume Soro. On le soupçonne dans une écoute téléphonique avec les putschistes. Mais au finish, dans cette affaire, le Burkina Faso s’en ait remis à Abidjan.

Dans son interview à Rfi, Guillaume Soro vante la confiance à lui accorder par Alassane Ouattara. C’est dire que entre le président de la République et son président de l’Assemblée nationale, c’est « coller-serrer ».

« Le président Ouattara, pendant plus de dix ans, a pu peser et jauger ma loyauté et ma fidélité à sa personne et je peux affirmer aussi que, jusqu’à aujourd’hui, le président ne m’a pas donné d’éléments ou d’occasions de douter. Donc, je suis en totale et pleine confiance avec le président de la République « , fait savoir M Soro.

Mieux, le n°2 ivoirien affirme que ses ennuis judiciaires avec le Burkina Faso et la France – un mandat d’amener délivré en décembre 2015 par la juge française Sabine Khéris à la suite d’une plainte déposée par Michel Gbagbo, le fils franco-ivoirien de l’ancien président Laurent Gbagbo – lui ont permis de mesurer encore plus à quel point ses relations avec le chef de l’Etat ivorien étaient  » excellentes  » et  » au-dessus des conjonctures temporelles ».

« Quand j’ai eu des ennuis judiciaires en France et au Burkina Faso, le président Ouattara s’est impliqué et a lourdement pesé pour aider à régler cette question « , souligne le n°2 de la Côte d’Ivoire avant d’ajouter :  » Cela m’a galvanisé « .

Source : www.icilome.com