Grève dans les secteurs de l’éducation et santé 2 octobre 2017

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Grève dans les secteurs de l’éducation et santé                                                                             2 octobre 2017
Le personnel soignant dans la cour du CHR Dapaong

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Si les élèves ont repris officiellement le chemin de l’école ce lundi 02 octobre, leurs enseignants restent dans leurs maisons. Raison, la grève décidée par la base pour exprimer son mécontentement face au traitement insultant du dossier *statut particulier de l’enseignant* par le premier ministre, Selom Komi Klassou.

Contrairement aux promesses faites d’apporter des solutions efficaces et durables aux revendications des enseignants, le gouvernement a encore exhibé sa roublardise et sa mauvaise foi. Cette grève qui est observée à compter de ce lundi, sur toute l’étendue du territoire nationale se veut être jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire jusqu’à satisfaction des revendications des syndicats.

Outre le secteur de l’éducation, celui de la santé est en crise. La sourde oreille que fait le gouvernement face à l’état de décrépitude avancée de ce secteur conduit au durcissement de ton au Centre Hospitalier Régional de Dapaong.

Ce lundi, le personnel du CHR-DAPAONG a déclenché une cessation de travail. Les praticiens hospitaliers qui officient dans cet hôpital ont décidé d’observer un sit-in toute la journée de ce 02 octobre pour, affirment-ils, mettre fin à des comportements dictatoriaux de l’adminnistration du Chr-Dapaong.

A travers ce sit-in, le personnel exige le départ immédiat de l’agent comptable qui selon, ses collègues de l’hôpital, considèrerait la structure publique comme son *entreprise privée*.

Le personnel réclame la signature des contrats à une catégorie du personnel paramédical qui est exploité depuis plus de deux ans, ce qui est considéré comme une injustice car, soutiennent les manifestants, ceux-ci seraient là avant les enfants des admnistrateurs de ce centre qui ont été intégré comme contractuel au CHR pendant que les enfants des autres continuent d’être exploité.

Ils dénoncent entre autre, la non disponibilté de médicaments à la pharmacie et le non disponibilité des réactifs au laboratoire. Outre ces points, les grévistes réclament le paiement des arriérés de salaire.

Le mandat social de Faure Gnassingbé reste un éléphant blanc vendu à prix d’or au peuple togolais qui continue de subir des tribulations et traitements inhumains et dégradants, avec des centres de santé et hôpitaux en état de décrépitude avancée, insalubrité et malpropreté. Au lieu de s’y rendre pour se faire soigner, se rendre dans ces centres de santé et hôpitaux de l’Etat, c’est prendre rendez-vous avec la mort.

Togo-Online.co.uk