Comme annoncé, les enseignants entrent en grève et ce pour trois jours à partir de ce mardi. Et selon le coordinateur Atsou Atcha, cette grève déjà lancée peut prendre de nouvelles tournures si l’on voit dans le travail de la commission une volonté du gouvernement de trouver une solution à la crise.
30 janvier, c’est la date choisie par la CSET pour une nouvelle grève, date qui coïncide avec le début des activités du nouveau comité mis sur pied pour discuter des revendications des enseignants. Pourquoi ne pas surseoir à cette grève pour donner du temps à cette commission? La base met la pression, répond Atsou Atcha.
« C’est sous une grande pression (de la base) que nous avons assumé ces deux semaines (les deux semaines de trêve). Malgré les explications que nous avons données, la base a décidé d’aller en mouvement », explique le coordinateur de la CSET.
Pour l’heure, deux revendications sont sur le tapis. La question de la prime à considérer en pourcentage et la question des amendements.
« Quand la commission démarre les activités et nous sentons qu’il y a du concret, nous aurons des arguments pour convaincre les camarades que les choses ont évolué. Le souhait de tous serait que nous pussions trouver une solution pour une sortie de crise », a-t-il laissé entendre.
Mais la grève qui est lancée est d’actualité et l’on ne peut y surseoir. Donc les yeux sont tournés vers la commission demain. Les prochaines actions de la coordination seront déterminées par les résultats de la commission.
M E
Source : www.lomechrono.com