Le personnel de la Société nouvelle des phosphate du Togo (SNPT) observera un mouvement d’humeur du 15 au 29 novembre, une grève de deux semaines donc pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail.
Les employés de la SNPT vont débrayer pendant deux semaines du 15 au 29 novembre. Le mouvement est reconductible s’ils n’obtiennent pas gain de cause, avertissent-ils.
Les revendications du personnel de cette société publique ne datent pas d’aujourd’hui. Les différentes discussions engagées n’ont rien donné de concret. La dernière en date a été la rencontre de septembre 2016 au cours de laquelle la direction a pris des engagements. Finalement non respectés, fustigent les agents de la société.
Selon un employé contacté par la Rédaction du quotidien Liberté, « la Direction générale est revenue avec une méthode qui lui a permis de diviser les travailleurs. Elle demande depuis quelques jours de procéder à l’élection de nouveaux délégués. C’est ce qu’ils ont fait il y a deux ans pour noyer nos revendications et nous sommes restés au même stade ». Et de préciser : « Nous avons compris le jeu et nous ne sommes pas disposés à nous y soumettre ».
Rappelons, selon eux, que la Direction de la Société nouvelle des phosphates du Togo a accepté payer des primes de rendement et les gratifications au plus grand tard fin octobre 2017. Une promesse faite depuis à l’issue du rendez-vous de septembre 2016. La date butoir est passée sans qu’ils ne voient rien venir.
Ce matin, les deux parties ont rendez-vous à l’inspection de travail. « Nous espérons qu’il en sortira de bonnes nouvelles », a déclaré un autre agent à Liberté.
Dans le cas contraire, la grève de deux semaines sera maintenue.
A.H.
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