Grandes échéances électorales : la coalition se prépare

0
287

La coalition de l’opposition a fait son mea culpa mardi lors d’une conférence de presse.

Elle n’a atteint aucun des objectifs contenus sur sa plate-forme revendicative. Constat sévère. Mais ce n’est pas tout, les opposant réunis au sein de ce groupement ont manqué de cohésion. Les discours, les déclarations et les attitudes n’ont pas toujours été l’illustration de l’homogénéité.

En revanche aucun regret quant à la décision de boycotter les élections législatives du 20 décembre dernier. Les responsables de la coalition peuvent-ils dire autre chose ?

S’agissant du scrutin local prévu cette année et de la présidentielle de 2020, tout reste possible. Une participation ou un nouveau boycott. Tout dépendra de l’adoption préalable des réformes politiques.

‘Aucun parti ne peut accepter participer aux élections sans les réformes. Nous devons faire la pression nécessaire pour que les reformes soient faites et au même moment nous allons nous préparer pour que nous ne soyons pas surpris au cas où nous obtiendrons les réformes à la dernière minute’, a déclaré Paul Dodji Apévon, l’un des membres de la coalition.

En réalité, il est fort probable que les opposants prennent part aux élections locales.

Situation plus compliquée pour la présidentielle. Les partis qui pèsent le plus au sein de la coalition estiment avoir seuls la légitimité nécessaire pour présenter un candidat.

Mais la probabilité d’une candidature unique est très faible et les perspectives d’empoignades sont probables.

 ‘Ce n’est pas parce que j’ai fait deux tentatives infructueuses (à la présidentielle) qu’il faut abandonner. Je n’en dirai pas plus sinon je risque de dire des choses qui vont fâcher’, a déclaré Jean-Pierre Fabre, le chef de l’ANC.

Republic Of Togo