Le Togo organise sa première école nationale sur la gouvernance de l’Internet. Elle est prévue du 1er au 15 octobre 2021, avec la participation de 50 étudiants.
Le 1er septembre, s’ouvre la première école nationale sur la gouvernance de l’Internet. Avec le soutien des partenaires, notamment le projet PRIDA de l’Union africaine, l’initiative vise à outiller et à renforcer les capacités de la société civile, le secteur privé, les gouvernants et les différentes organisations en vue d’une promotion saine de l’Internet.
Dans un contexte mondial marqué par la pandémie du coronavirus, Internet est devenu un outil de plus en plus indispensable. Cependant, ce développement de son usage se fait alors que le Togo fait face à un manque de politiques publiques qui promeuvent la gouvernance de l’Internet. Les quelques politiques existantes sont quant à elles méconnues du grand public. Tout ceci, alors que le pays s’est lancé l’ambitieux défi à travers son plan national de développement d’être à l’horizon 2022, un hub logistique sous régionale.
L’objectif de cette école est donc de fournir aux différents participants lors de cette formation, les outils pouvant leur permettre de prendre pleinement part aux différents processus en lien avec la gouvernance de l’Internet. « Aujourd’hui, l’Internet pour chaque foyer est non seulement une priorité absolue, mais doit aussi devenir un service universel et il est important de créer un vivier national d’acteurs bien outillés prêts à participer à la gestion et à la gouvernance de ce bien commun d’une civilisation nouvelle », déclare Emmanuel Agbenonwossi, coordonnateur du TogoSIG.
« Alors que notre pays et notre société sont en quête de grands projets pouvant redonner sens et espoir à nos concitoyens et notamment à notre jeunesse, faisons du basculement vers l’Internet à très haut débit pour tous, quels que soient leurs revenus et leur situation géographique, un enjeu politique incontournable afin que notre pays exploite pleinement les immenses gisements de richesses virtuelles que lui offrent les technologies numériques », ajoute-t-il.
Il faut noter que PRIDA (Initiative de politique et de régulation pour l’Afrique numérique) est un projet de l’Union africaine qui vise à promouvoir un haut débit universellement accessible et abordable sur l’ensemble du continent pour libérer le potentiel futur des services basés sur l’Internet.
Financé à hauteur de 8 millions d’euros dans le cadre du programme d’action annuel 2017 du Programme panafricain au titre de l’instrument de coopération au développement (ICD), son objectif principal est la création d’un cadre juridique et règlementaire plus harmonisé pour l’utilisation des technologies de l’information et de la communication [TIC] en vue du développement social et économique, en mettant l’accent sur la promotion du marché du spectre en Afrique.
Source : icilome.com