Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Mardi soir, le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme administrative du Togo, Gilbert Bawara, était sur le plateau des confrères d’Africa 24. Le débat a essentiellement porté sur le processus de réconciliation enclenché au Togo et confié au Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN).
Gilbert Bawara a dans son intervention, défendu le processus de réconciliation en cours au Togo. Dans ses explications, il a été interrogé sur le maintien en détention du demi-frère du chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, malgré le « fameux » processus de réconciliation du HCRRUN.
A cette interrogation, le natif de Siou a répondu: « La détention de Kpatcha Gnassingbé n’a rien à avoir avec le processus de réconciliation. Je précise que le processus de réconciliation en cours ne prend en compte que les évènements sociopolitiques qui se sont déroulés entre 1958 et 2005. Alors que l’affaire Kpatcha a eu lieu en 2009 ».
Il faut dire qu’au Togo, le processus de réconciliation fait l’objet de vives critiques. Au moment où certaines victimes exigent l’identification des auteurs des violences d’autres estiment que Faure Gnassingbé devrait donner le ton de la réconciliation en pardonnant à son demi-frère et en lui rendant sa liberté, surtout que ce dernier a fait amende honorable. A en croire les indiscrétions, il aurait même saisi ses biens. Donc l’idéal serait aussi de les lui restituer.
Sauf miracle, cela ne risque pas d’arriver mais toujours est-il que des voix s’élèvent pour implorer la clémence de Faure Gnassingbé pour la réconciliation, la vraie.
AFRICA NEWS ROOM – Togo: Les missions du haut commissariat à la réconciliation (2/3)
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