Du respect, c’est en tout cas ce que réclame l’opposant togolais Gerry Taama de la part du président de l’ANC, parti également membre de l’opposition et ancien chef de file de cette opposition, Jean-Pierre Fabre qui traitait dimanche dernier, lors d’un meeting de son parti à Tsévié (à 35km au Nord de Lomé) les élus de 6ème législature de « malfaiteurs », pour la façon dont les choses se sont passées la semaine dernière, précisément le 8 Mai 2019, lors du vite des réformes constitutionnelles.
Pour le président du Groupe parlementaire PDP-NET, Gerry Taama c’est « regrettable » un tel propos du leader politique qui, à son avis, oublie que ce « sont les malfaiteurs qui ont mis en place une CENI qui organisera une élection à laquelle son parti prendra part ».
Toujours en réponse aux propos de Jean-Pierre Fabre, qui avait aussi indiqué que « les députés ont aussi commis une forfaiture en sortant du droit d’amendement de 3 articles de la constitution, pour opérer une révision constitutionnelle de 29 articles », l’ancien officier subalterne de l’armée togolaise a confié, « je ne me permettrai jamais de traiter les députés de mon pays de malfaiteurs ».
Se fondant sur le fait qu’à cause des « calculs politiciens » la précédente législature dont faisait partie Jean-Pierre Fabre et plusieurs autres membres de son parti, il croit qu’ils ont fait de leur mieux en modifiant les 29 articles de la Constitution togolaise et c’est pour ce faire, qu’il dit réclamer du « respect pour les députés ».
T228
Source : telegramme228.com