La préparation de ces élections municipales a encore mis en exergue le chemin de croix que constitue l’obtention des casiers judiciaires. Il faut en effet retourner dans sa préfecture de naissance pour se faire établir le précieux sésame qui va ensuite être convoyé physiquement jusqu’au titulaire qui le joindra à son dossier. Un vrai calvaire, surtout quand des centaines de dossiers sont en jeu. Beaucoup de listes ont abandonné à cause des délais d’obtention du casier judiciaire. Vous me direz qu’il fallait anticiper. Justement ceux qui avaient anticipé ont vu leur casier périmer. Nos militants qui avaient préparé leurs dossiers depuis février ont du refaire un nouveau casier *judiciaire*, sa durée de validité *étant* de trois mois.
Je ne comprends pas pourquoi à l’ère des réseaux informatique et des serveurs, le ministère de la justice ne peut pas centraliser sur un serveur toutes les condamnations, et doter chaque tribunal d’une connexion sécurisée, afin de délivrer partout le précieux document. Un peu à l’image de ce qui se fait avec les nationalités et les cartes d’identité. Il nous faut s’adapter, et vite.
Pardon, à ceux qui attendent mes publications juste pour me rappeler que j’étais député et que je n’avais plus le droit de soulever les sujets sociaux, sachez que l’interpellation parlementaire n’interdit pas l’expression des sujets *sociétaux* sur ma page. Le citoyen que je suis à le droit de s’exprimer. Vous n’êtes pas obligés de commenter. Surtout.
Mais il faut trouver une solution à la délivrance des duplicata dans les lieux de naissance. Ça n’a plus de sens de nos jours.
Gerry
Source : telegramme228.com