Le président du Nouvel engagement togolais est intervenu ce dimanche dans l’émission D12 sur la radio pyramide Fm au sujet du règlement intérieur de la nouvelle législature dont l’article 9 a été rejeté par la cour constitutionnelle.
Pour le président du NET, cet incident ne doit pas laisser les observateurs croire qu’ils sont partis du mauvais pied. Gerry Taama indique que les députés ont le soutien du gouvernement et qu’ils ne comptent pas baisser les bras.
Selon le premier responsable du parti Nouvelle engagement togolais, les nouveaux députés méritent quand même un encouragement sur la question de modification du règlement intérieur à l’Assemblée nationale. Sur 11 articles modifiés, un seul a été rejeté par la Cour constitutionnelle, cela ne signifie pas que la haute juridiction a rejeté toutes les modifications qu’ils ont faites.
« Cela ne veut pas dire que c’est tout le règlement intérieur qui a été retoqué. Cela voudra dire qu’il y a un travail qui a été fait et la Cour constitutionnelle veille au grain et joue pleinement son jeu. Il y a des modifications qui n’ont jamais été faites et il faut qu’on nous applaudisse », a-t-il déclaré.
Dans son intervention, Gerry Taama s’est également prononcé au sujet du mandat du président de l’Assemblée nationale. Il pense qu’appliquer chaque année le renouvellement du mandat du président de l’institution la rendra vulnérable.
« Je ne vois pas une seule assemblée qui souhaiterait fragiliser autant son bureau à changer le président chaque année. Au Sénégal et en Côte d’ivoire, le mandat du bureau fait un an, mais on ne le modifie pas », a-t-il précisé.
Plus loin, il estime que ceux ont fait cette suggestion se veulent une assemblée qui soit sans faille. Puisque dans la législature précédente, explique-t-il, tout le bureau de l’Assemblée était formé par le parti UNIR et la majorité et l’opposition parlementaire ne se parlaient pas.
« L’un des arguments de ceux qui ont introduit la proposition qui nous a paru assez plausible, c’est que le bureau de l’Assemblée nationale reste figé. Quand à un moment les gens finissent par s’entendre sur la possibilité de rentrer dans le bureau, on ne pouvait pas le faire parce que le bureau a la même durée que la législature », a-t-il laissé entendre.
Pour le président du NET, ils ont le soutien de l’Etat, ils sont la représentation nationale quel que soit les critiques.
« Nous avons la force publique. Quelle que soit l’appréciation subjective qu’on en fait, nous sommes la représentation nationale », a-t-il mentionné.
Nicolas
Source : www.icilome.com