Les multiples mouvements d’humeurs des syndicalistes inquiètent Gerry Taama, président du parti Nouvel Engagement Togolais (NET). Dans un communiqué rendu public, il dénonce l’inaction et le silence sépulcral du chef de l’État face à la situation.
Ce n’est un secret pour personne. Le front social togolais est en ébullition. Des enseignants aux praticiens hospitaliers en passant par les agents de l’administration (pour ne citer que ceux-là), la tension monte. Le pays est paralysé. Mais face à cette grogne sociale, Faure Gnassingbé, premier responsable du pays, ne dit rien.
Le président du NET, dans son communiqué, invite donc le chef de l’Etat à prendre ses responsabilités, en ouvrant, dans les plus brefs délais, des pourparlers francs avec les responsables syndicaux, pour trouver une solution idoine et durable à cette crise sociale.
« Il est plus que urgent que des solutions appropriées et durables soient trouvées pour soulager le calvaire des braves populations déjà durement éprouvées par l’extrême précarité », lit-on dans le document.
Pour Gerry Taama, c’est « l’inaction » du gouvernement togolais face aux « éternelles revendications légitimes » qui a encore poussé le SYNPHOT et la STT à relancer, respectivement, leur mot d’ordre grève pour la semaine prochaine.
Sincèrement, Faure Gnassingbé doit prendre l’exemple sur son collègue de l’Est, Patrice Talon. Ce dernier tente toujours de discuter avec les syndicalistes de son pays pour trouver des solutions à leurs revendications. N’est-ce pas digne d’un responsable d’État ?
A. Godfrey
Source : www.icilome.com