Ali Bongo, victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018 serait-il en bonne santé comme l’affirment les autorités officielles gabonaises ? Non, répond l’ancien ministre gabonais, Bruno Ben Moubamba, qui depuis plusieurs jours tente de démonter la « supercherie » organisée par le directeur de cabinet présidentiel, le Franco-gabonais, Brice Laccruche Fargeon. Le but de cette manœuvre étant de « usurper le pouvoir et voler l’Etat » en douce.
L’ancien Vice-premier ministre d’Ali Bongo est formel : « le Ali Bongo qu’on nous montre n’est qu’une mascotte du Groupe Alihanga allié à des services secrets étrangers ». De lourdes accusations qu’il a encore réitérée hier sur sa page Facebook officielle. Avant d’affirmer d’un ton catégorique : « le vrai Ali Bongo n’est pas prêt de revenir au Gabon » ! Une thèse complotiste que ne cesse de dénoncé le désormais opposant.
Existerait-il un vrai-faux Ali Bongo ? Bruno Ben Moubamba qui a été durant 11 mois ministre d’Ali Bongo en est convaincu. A lire ses différentes déclarations de cette semaine, Ali Bongo aurait été victime non pas d’un mais de deux accidents vasculaires cérébraux. Ce qui fait dire à l’opposant que « le vrai Ali Bongo n’est pas prêt de revenir au Gabon ».
L’ancien vice-premier ministre qui était proche du président gabonais, officiellement en convalescence au Maroc, persiste et signe : « Je le (Ali Bongo, ndlr) connais moins bien que Lacruche Alihanga mais je le connais quand même », a-t-il avancé hier. Ajoutant comme « preuve ultime » qu’Ali Bongo ne communiquerait plus sur sa page Facebook officielle en raison de son état de santé dégradé et surtout « parce qu’il est le seul à connaître son mot de passe sur sa page officielle ».
Et l’opposant de lancer un pavé : « Alors je mets au défi Brice Lacruche Alihanga de convaincre Ali Bongo afin qu’il communique sur sa page Facebook officielle. Alors nous saurons… ». Avant d’évoquer le décès de son beau-père, Edouard Valentin, pour lequel Ali Bongo ne s’est pas rendu à la surprise générale aux obsèques en France : « Mais si Ali n’envoie pas ne fut-ce qu’un message de condoléances à sa femme sur sa page Facebook c’est qu’il n’a pas la capacité de le faire. Ou bien ? ».
Affaire à suivre…
Source : www.cameroonweb.com