Gabon: Un tradipatricien abuse de sa patiente

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Cherchant désespérément une solution au mal qui la ronge depuis quelques temps, J.F, étudiante en médecine, atteinte de dysménorrhée, plus connu sous le nom de règles douloureuses, a décidé de se tourner vers la médecine traditionnelle. Elle s’attachera alors les services de Jean Aboutolou, un tradi-praticien de 53 ans, qui au lieu de traiter la patiente, aura contre toute attente, choisi d’abuser de celle-ci. Les faits se seraient déroulés le jeudi 5 septembre 2019, nous indique L’Union.

Terrassée par de règles douloureuses, une jeune femme a choisi de se tourner vers la médecine traditionnelle pour mettre fin à son calvaire, sans doute la médecine générale se serait montrée inefficace pour traiter ce cas. Pour ce faire, elle rentrera en contact avec un médecin traditionnel, Jean Aboutolou qui lors de la première consultation, lui aurait révélé qu’elle serait hantée par un mari de nuit. « Après avoir diagnostiqué la présence d’un mari de nuit, qui hante la vie de la malade, Jean Aboutolou qui serait très réputé pour ce mal, débute alors le traitement au domicile familial. » a-t-on appris.

Quelques jours après, soit le 5 septembre passé, le médecin décidera d’aller rendre visite à J.F. , en l’absence du père de celle-ci, visiblement en déplacement à l’intérieur du pays. Ainsi, profitant de l’absence de ses parents, le quinquagénaire aurait informé la victime de son désir de lui faire une révélation. A l’abris des regards indiscrets, il aurait révélé à la jeune fille que sa guérison était conditionnée par des rapports sexuels avec lui même . « Si tu désires recouvrer promptement la santé, il faudrait que nous entretenions des rapports sexuels.C’est ainsi que j’ai coutume de faire avec les autres femmes victimes de ces violents maux de ventre. », lui aurait-il-confié.

Une proposition balayée du revers de la main par la jeune fille, au grand dam du pseudo-médecin déterminé à assouvir sa libido. C’est au cours d’un d’un dernier massage proposé par l’indélicat à J.F que cette dernière aurait perdu tous ses moyens, « se retrouvant comme envoûtée ». Un moment pendant lequel son bourreau aurait profité à accomplir sa basse besogne avant qu’elle ne reprenne conscience. A son réveil, il était malheureusement trop tard, le mal avait déjà été fait.

Après avoir commis l’acte odieux, Jean Aboutolou aurait demandé à sa victime de garder le silence sinon elle verrait son mal s’aggraver. Faisant fi de cette menace, les parents seront tout de même informés du viol. Ils porteront plainte dans une unité de gendarmerie. Le présumé violeur a été incarcéré le 9 septembre dernier à Gros Bouquet.

Source : www.cameroonweb.com