Le débat sur la santé du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba continue de causer des remous. Dans le district de Bikondom dans le Woleu-Ntem, Dagobert Essono Nguéma, le sous-préfet de cette unité administrative, y a récemment initié une tournée en vue de mettre en garde les auteurs des « fake news » sur l’état de santé du numéro 1 gabonais, rapporte L’Union.
C’est au cours d’une tournée initiée dans tous les regroupements des villages du district de Bikondom que Dagobert Essono Nguéma a tenu à principalement communiquer sur la santé du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, mais également sur la nécessité des « non-Gabonais » vivant dans sa localité à respecter les lois en vigueur au Gabon.
S’agissant de l’état de santé du président, le sous-préfet dans une menace à peine voilée à l’endroit des populations, qu’il promet de « sévir avec la dernière énergie », a indiqué « qu’il est Malheureusement déplorable de constater que beaucoup de compatriotes continuent de diffamer le nom du Chef de l’Etat en relayant des fake news ». Il a également ajouté qu’« Ali Bongo Ondimba est vivant, il est conscient et il travaille ».
Par ailleurs, il convient de rappeler que ces propos qui représentent un danger pour la liberté d’expression proviennent d’une autorité administrative, qui avait eu maille à partir avec la police guinéenne opérant à la frontière de Méyo-Kié entre la Guinée-Equatoriale et le Gabon en février 2018. Ce dernier avait été arrêté en possession de munitions dans l’affaire du coup d’Etat manqué dans ce pays voisin.
Source : www.cameroonweb.com