Selon les explications officielles, Ali Bongo a été victime d’un AVC. Mais nul ne sait quand il va se rétablir. Toutes les informations sont verrouillées puisque le roi du Maroc Mohammed son ami avec lequel il a grandi et qui partage ses secrets, a envoyé ses gardes en Arabie saoudite pour tout sécuriser. Malgré tout, les langues se délient. La maladie d’Ali Bongo serait de dimension mystique.
Déjà sur son pied droit, le chef d’État gabonais traîne une énorme blessure qui reste incurable depuis des années et qui l’a éloigné des terrains de football qu’il aime pratiquer. À ses proches, Ali Bongo a justifié cette blessure par le diabète dont il a été diagnostiqué. Vu l’état de putréfaction de son pied, les médecins lui ont recommandé l’amputation. Mais, il a refusé. Par la suite, les vertiges ont commencé à se manifester. Alors qu’il se trouvait au salon de l’aéroport pour se rendre en visite officielle au Mali, il a eu un malaise qui l’a contraint à annuler le voyage.
En se rendant en Arabie saoudite, le vrai programme était d’aller se faire soigner et voir s’il fallait se résoudre à faire amputer ce pied. Et si cela se faisait, il faudrait bien une longue période de rééducation et le temps d’adaptation d’une prothèse.
Selon les clans mystiques, Ali Bongo est entrain de subir le sort du ” retour à l’expéditeur “, pour la mort d’André Mba Obame dont il a été accusé d’être le commanditaire et dont l’executeur serait Maixent Accrombessi, ancien directeur du cabinet civil qui, lui-même est actuellement sur une chaise roulante.
Fils adoptif d’Omar Bongo, ancien ministre de l’Intérieur , ami d’Ali Bongo, André Mba Obame était devenu l’ennemi à abattre dès qu’il a déclaré sa candidature pour l’élection présidentielle de 2009. Ali Bongo avait tout entrepris pour lui mettre les bâtons dans les roues. Le Français qui devait confectionner les affiches et les gadgets de la campagne électorale reçut la visite des hommes armés qui le menacèrent. Les banques reçurent les injonctions de plafonner ses retraits d’argent.
Après le hold-up électoral réussit par Ali Bongo, André Mba Obame restait une menace. C’est alors que le pouvoir en place décida de se débarrasser de lui. L’opposant gabonais commença par déclarer qu’il subissait plusieurs attaques mystiques. Lorsque sa situation se dégrada, il quitta le Gabon en déclarant: ” Je sais ce qu’ils m’ont fait et qui a fait”.
De Libreville pour Paris, en passant par Johannesburg, Tunis , Niamey jusqu’ajusqu’à Yaoundé où il meurt le 12 avril 2015 à l’âge de 57 ans, André Mba Obame aura agonisé durant six longues années sans qu’aucun médecin ne puisse endiguer le mal. Selon les diagnostics, il aurait été empoisonné à l’aide du polonium.
Lorsque la nouvelle de sa mort tombe, ses partisans en colère avaient pris d’assaut l’ambassade du Bénin et l’avait incendiée. La foule hurlait de rage contre Maixent Accrombessi, d’origine béninoise, ami et directeur du cabinet d’Ali Bongo, expert des missions d’empoisonnements. Pierre Mamboundou en 2011 , Pierre-Claver Nzeng en 2010, en auraient aussi des victimes. Le jour de l’annonce de la mort d’André Mba Obame, le président Ali Bongo, avait déclaré à Rio: ” Je suis et j’y reste. S’ils sont forts, qu’ils viennent me chercher “.
L’enterrement d’André Mba Obame a été très mouvementé avec deux policiers qui avaient été blessés par la foule hostile au régime . L’option de l’armée française qui devait accompagner la dépouille avait été changée par les organisateurs des funérailles, suivant les garanties offertes par des membres du Parti socialiste français et de l’Elysée qui avaient fait pression sur le régime d’Ali Bongo. C’est donc finalement, par le canal d’un aéronef de la compagnie Afric Aviation sous la vigilance de la population, des membres du Front uni de l’opposition et des membres de la famille que le voyage avait pu finalement s’effectuer.
L’enterrement prévu le 04 mai 2015 à Medouneu n’avait pas pu avoir lieu ce jour là qui était un dimanche, jour saint, conformément aux uns et coutumes de la contrée. C’est donc lundi que les cérémonies se déroulaient. Déjà à l’arrivée du cortège funèbre, les membres de la société secrète du Bwiti dont le père d’André Mba Obame fut un haut gradé, avaient officié un rituel d’accueil de la dépouille. Avant l’inhumation, avec l’appui de nombreux mystiques venus du Woleu- Ntem, ils firent un autre rituel de l’ordre de poursuite traditionnelle pour rattraper tous ceux qui ont pactisé pour assassiné leur fils. Les incantations avaient été faites pour qu’Ali Bongo, Accrombessi, et tous ceux qui auraient trempé, finissent leurs jours après une longue agonie. En plein jour, la lune avait apparu suivie d’une forte pluie. Selon la tradition, les aïeux avaient favorablement répondu.
Grand maître des loges maçonniques, Ali Bongo Ondimba n’est pas vacciné et immunisé contre les séances du vaudou et autres pratiques traditionnelles des esprits de vengeance . Il n’est pas immortel ou éternel.
Source : www.cameroonweb.com