Gabon: magouilles, gabegie, le pays pillé par ses propres personnalités

0
374

La spoliation des uns fait le bonheur des autres !

Parlons peu, mais parlons bien ! Après la décision du gouvernement gabonais de mettre un terme à la convention de concession Veolia et la réquisition de l’entreprise SEEG, afin d’assurer la continuité du service public. Aujourd’hui, en attendant que les deux parties retrouvent la raison, les Gabonais veulent en savoir plus sur les conditions qui ont abouti en 1997, de la privatisation SEEG – qui a fait quoi ? – qui a gagné quoi ?

Rappel : en 1997, la banque mondiale et l’ensemble des institutions financières n’ont dans la bouche qu’un seul mot : Privatisation.
Les états africains en particulier avaient obligation de céder certains sectaires stratégiques comme cela a été le cas pour la Grèce. Condition incontournable pour bénéficier d’un accompagne et d’une restructuration de la dette du pays.

Fort de qui précède, l’état gabonais décide dont en toute connaissance de cause à 1997, de privatiser l’eau et l’électricité, d’autres secteurs également qui subiront le même sort.

Juin 1997 : Le Groupe Générale des Eaux (devenu Veolia) obtient le domaine de la concession du service public d’eau et d’électricité du Gabon et signe un contrat de vingt ans avec la République gabonaise. Le Groupe Générale des Eaux (devenu Veolia) devient l’actionnaire majoritaire avec 51% des actions de sa nouvelle filiale SEEG. Les 49% des actions restantes sont distribués gratuitement aux facilitateurs du pays. Commence alors le partage du g’teau :

– OMAR BONGO ONDIMBA : 50 000 actions gratuites

OMAR BONGO ONDIMBA : 50 000 actions gratuites

– PAUL TOUNGUI : 20000 actions gratuites

PAUL TOUNGUI : 20000 actions gratuites

– JEAN PING : 20000 actions gratuites. Au moment des faits, Jean Ping était ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques.

JEAN PING : 20000 actions gratuites. Au moment des faits, Jean Ping était ministre des mines, de l’énergie et des ressources hydrauliques

JEAN EYEGHE NDONG : 20000 actions gratuites. Au moment des faits, Jean Eyeghe

JEAN EYEGHE NDONG : 20000 actions gratuites. Au moment des faits, Jean Eyeghe

– DIDJOB DIVUNGI DI NDINGE : 20000 actions gratuites.

Vingt ans plus tard, tout ce petit monde se chamaille et chacun veut prendre à témoins leurs victimes communes, c’est à dire les gabonais afin de soutenir un camp, plutôt que l’autre. Trop facile !

Alors, si ce n’est pas trop vous demander, certes, Monsieur Omar bongo Ondimba n’est plus de ce monde, mais PAUL TOUNGUI, JEAN PING, JEAN EYEGHE NDONG, DIDJOB DIVUNGI DI NDINGE sont vivants et bonne santé, qu’ils parlent !

Les gabonais veulent savoir pourquoi vous les avez livrés pieds et mains liés dans les bras de Véolia et au passage vous enrichir derrières leurs dos. Les gabonais veulent savoir pourquoi vous avez fermé vos bouches quand ils subissaient les factures injustifiées. C’est le minimum. A toutes ces questions, vous ne pouvez pas répondre “circulez y’a rien à voir “

Source : www.cameroonweb.com