L’annonce est tombée jeudi soir, Pierre Péan, auteur d’un brûlot contre Ali Bongo sorti en marge de la campagne de la dernière présidentielle, a été condamné par la justice française comme constaté par KOACI après lecture du verdict transmis (ph 2).
Le journaliste français et son éditrice Sophie de Closets ont perdu dans le procès en diffamation contre le président gabonais et on été déclarés coupables en qualité d’auteur et de complicité de diffamation publique envers particuliers.
Le premier, auteur d’un ouvrage à charge contre Ali Bongo dans lequel il affirmait que ce dernier n’était pas le fils biologique d’Omar Bongo, thèse blessante pour le numéro un gabonais, reprise en trophée par l’opposition radicale qui, avec à sa tête Jean Ping, en fera l’un de ses principaux thèmes de campagne lors de la présidentielle de 2016, et son éditrice ont été condamnés à verser la somme symbolique de un euro au président gabonais à titre de dommages-intérêts et deux mille euros pour le fondement de l’article 475-1 du code de procédure pénale.
La justice française a néanmoins rejeté le surplus de demandes d’Ali Bongo à savoir celle de publication d’un communiqué judiciaire et l’exécution provisoire.
Pierre Péan qui ne cachera pas sa proximité avec Jean Ping, candidat malheureux de la dernière présidentielle, était accusé par le palais du bord de mer d’avoir écrit un brulot contre Ali Bongo après s’être vu refuser des avantages dont il jouissait sous Omar Bongo.
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