Mais, Ali Bongo est apparu s’appuyant sur une canne, avec un garde du corps surveillant ses mouvements comme une infirmière surveille la température d’un malade en agonie. Il avait été incapable de faire un bain de foule malgré ses fans en liesse. S’en est suivi un conseil des ministres. Et puis, plus rien.
Où est donc passé Ali Bongo ? Comment va son état de santé? Rien ne filtre du palais présidentiel où la Première dame Sylvia Bongo avait déjà pris soin de faire un toilettage en éliminant les oreilles, bouches et yeux indiscrets. Cependant, les rumeurs peu rassurantes fusent.
La presse gabonaise annonce une évacuation d’urgence du chef d’État gabonais en direction, cette fois-ci, de la Grande Bretagne. Ali Bongo serait « très affaibli » au point que le dirigeant serait évacué vers Londres pour y recevoir de nouveaux soins suite à son accident vasculaire cérébral survenu en octobre 2018.
L’état de santé du Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, se serait considérablement dégradé, selon le journal Gabon Review. « Une rumeur persistante ces dernières heures veut qu’il soit actuellement à Londres, en Angleterre. Le chef de l’Etat y serait allé pour subir de nouveaux soins. Il se sentirait très affaibli », explique le journal .
Du côté du palais présidentiel, personne ne veut confirmer ou infirmer cette information. Le porte-parole du gouvernement n’a toujours pas réagi alors que cette nouvelle s’est déjà répandue à travers le pays comme une traînée de poudre.
L’annonce de l’accident de l’AVC d’Ali Bongo en octobre 2018 avait commencé par une rumeur. Le gouvernement avait ensuite fait une sortie pour botter l’information en touche. Mais plus tard, avait déclaré que le ” Président Ali Bongo a une fatigue passagère “. Ce n’est qu’après, lorsque l’évacuation était envisagée à Londres, que le gouvernement gabonais avait admis l’évidence.
Le journal gabonais qui lance l’alerte, révéle que plus de cinq mois après le début de ses ennuis de santé, « le président de la République ne s’est pas encore totalement rétabli ». Il faudrait bien qu’Ali Bongo prouve le contraire, au moment où l’opposition continue à revendiquer la publication de son bulletin de santé, une contre-expertise médicale, et surtout …une vacance du pouvoir.
Source : www.cameroonweb.com