Ali Bongo, victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre, serait enfin sorti depuis jeudi du coma artificiel dans lequel il avait été plongé par les médecins de l’hôpital King Faisal de Riyad (Arabie Saoudite).
C’est ce que rapporte ce vendredi soir, la très sérieuse Lettre du Continent. Les médecins prudents sur leur pronostic, le font subir plusieurs examens par jour depuis hier pour en savoir plus sur les séquelles éventuelles. Sa convalescence devrait durer plusieurs mois, loin du Gabon où il devrait être mieux pris en charge.
Ali Bongo n’est pas mort. C’est ce que révèle La lettre du continent sur son site internet. Les médecins du King Faisal Specialist Hospital & Research Centre de Riyad auraient interrompu le 8 novembre, le sommeil artificiel dans lequel il avait été médicalement plongé depuis son malaise du 24 octobre. « Cette sédation était nécessaire pour traiter et résorber l’œdème cérébral développé par le chef de l’Etat à la suite d’un accident vasculaire », écrivent nos confrères.
Les médecins encore prudents
Et d’ajouter : « Les médecins s’emploient désormais à évaluer les conséquences de la crise sur l’organisme présidentiel. Il est prévu qu’Ali Bongo quitte l’hôpital saoudien dans moins de quinze jours pour plusieurs mois de convalescence, probablement en Europe ou au Maroc. Dans l’intervalle, les médecins du Faisal Hospital devraient publier, dès la semaine prochaine, un communiqué sur l’état de santé d’Ali Bongo ».
Ce réveil depuis 24h du malade Ali Bongo n’augure tout de même rien de bon pour le président gabonais qui pourrait toujours être éloigné de la fonction présidentielle durant toute la durée de sa convalescence. Le Gabon ne disposant pas de structures sanitaires digne de foi, Ali Bongo serait donc tenu éloigné du palais du Bord de mer.
Ali Bongo n’est pas sorti d’affaire
Toute chose qui laisse la porte ouverte par plusieurs commentateurs sur son avenir à la tête du Gabon. Tout dépendra donc des résultats des examens actuellement pratiqués sur Ali Bongo qui devraient être divulgués dans le bulletin de santé.
Le suspens sur l’activation de l’article 13 de la Constitution reste entier dans l’attente qu’il regagne enfin Libreville pour exercer des fonctions dont il est absent voilà déjà deux semaines.
Source : www.cameroonweb.com