FTF : Les D1 et D2 peuvent-elles démarrer le 23 septembre prochain ?

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Le président du Comité exécutif (COMEX) de la Fédération togolaise de football (FTF) peine à incarner la rupture. Plus le temps passe, plus ses déclarations se transforment en promesses de Gascon.

Arrivé aux affaires comme un sauveur, Guy Kossi Akpovy montre rapidement ses faiblesses. Il s’entoure des personnalités qui, visiblement, ne l’aident pas à dérouler son projet rendu public lors de sa campagne. Devant les situations délicates, sensibles, il hésite à prendre les décisions courageuses, à taper du poing sur la table. Aujourd’hui, le contexte est tel que beaucoup, y compris ses admirateurs, doutent de l’effectivité du début du championnat annoncé pour le 23 septembre prochain.

En effet, jusqu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, les clubs du championnat d’élite ou de seconde division ne savent pas s’ils recevront une subvention pour commencer la phase aller ou non. Selon nos informations, les caisses de la FTF sont totalement vides. Le président du COMEX se démène pour trouver des fonds, nous dit-on. Parviendra-t-il ? La question reste posée. Alors qu’il suffit seulement que des rapports sur l’utilisation des anciennes enveloppes soient produits en bonne et due forme pour que l’instance mondiale de football débloque des fonds pour les activités de la FTF pour cette saison.

Le championnat national des dames n’est pas allé à son terme. Il se susurre également qu’il n’y aurait pas d’argent pour l’organisation de la rencontre entre les Eperviers et les Ecureuils du Bénin en septembre prochain au stade de Kégué, comptant pour la seconde journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019. La part devant revenir au football sur les fonds de l’Etat mis au profit du sport en général serait presqu’épuisée.

L’autre équation reste la problématique de l’équipement des Eperviers. A chaque rencontre internationale, l’instance nationale de football débloque des fonds pour acheter des maillots et autres accessoires. Mais la FIFA insiste auprès des officiels togolais de faire les formalités nécessaires pour qu’elle prenne en charge les achats des équipements estampillés PUMA.

Comme il serait impossible de grignoter des commissions à travers ce processus, aucune demande n’est jusqu’alors transmise à l’institution présidée par Gianni Infantino en ce sens.
Guy Akpovy se retrouve aujourd’hui confronté à plusieurs problèmes à la fois. Il cherche ailleurs des solutions pourtant simples, à portée de mains.

Source : www.icilome.com