Loi liberticide, recul de la démocratie togolaise, restriction des libertés publiques, etc. les mots ne manquent aux observateurs avisés pour peindre la nouvelle loi sur les conditions d’exercice des libertés de réunion et de manifestation publique pacifique, votée mercredi dernier par l’Assemblée nationale.
Pendant que les émissaires du gouvernement se réjouissent et évoquent la nécessité de recadrer les manifestations publiques, nombreux sont les politiques et les acteurs de la société civile qui dénoncent une « loi liberticide » qui fait reculer la démocratie togolaise. Au nombre de ces acteurs, figure l’ancien ministre de l’Intérieur, François Akila-Esso Boko.
« Modification de la loi sur les manifestations publiques : encore des largesses que le régime UNIR prend sur l’Etat de droit », a réagi l’ancien ministre sur sa page facebook. Et de se demander : « Où sont-ils donc, les rénovateurs dont on nous avait tant vanté les mérites ? ».
François Boko, précisons-le, a été empêché en février dernier par le gouvernement togolais de rentrer au pays. L’homme avait l’intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle que le Togo organisera en 2020.
I.K
Source : www.icilome.com