Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a rappelé les principaux objectifs poursuivis par ce forum. Il s’agit, a-t-il dit, de converger toutes les énergies afin d’ouvrir la voie au développement et à l’épanouissement mutuel.
« Ce premier forum économique Togo-Union européenne qui nous rassemble est une occasion supplémentaire de nous féliciter de la qualité de notre partenariat. Le rendez-vous de ce jour apparaît en toute hypothèse comme une heureuse réminiscence, au regard de la place privilégiée que tient Lomé notre capitale dans la relation de coopération entre l’Europe et nos États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Il est la meilleure traduction de la convergence des points de vues entre la Commission européenne et le gouvernement togolais, sur la nécessité de consolider nos liens, en œuvrant ensemble à promouvoir davantage l’investissement et la création d’emplois, en vue de soutenir la croissance », a-t-il souligné.
Pour le Président de la République, la solidarité entre l’Europe et le Togo sera au cœur des échanges durant ces deux jours d’échanges avec pour objectif, la réalisation du PND du Togo à l’horizon 2022.
« À travers la mise en œuvre du plan national de développement (PND 2018-2022), nous visons une profonde transformation économique en vue d’accélérer la croissance et promouvoir un développement inclusif », a-t-il rappelé.
« Depuis quelques années, nous avons eu recours à l’investissement public pour répondre à nos objectifs de modernisation de l’économie, avec un accent mis sur la réhabilitation de nos infrastructures. Cela a produit -dans une mesure appréciable- l’effet escompté, en nous permettant de maintenir un taux de croissance stable. Désormais, avec le PND, nous voulons faire plus et mieux, en nous tournant vers le secteur privé dont les leviers restent plus efficaces pour soutenir le développement des secteurs porteurs. Les présentes assises sont donc une occasion privilégiée d’apprécier davantage nos potentialités et de traduire les opportunités en contrats et en projets », a laissé entendre le Président togolais.
La mise en œuvre du PND, a-t-il poursuivi, permettra au pays de prendre une part importante dans l’avènement du libre-échange aux plans régional et continental.
Le financent du PND, nécessitera plus de 8 milliards d’euros (4.622 milliards de FCFA). Les 65% de ce financement global sont attendus au niveau du secteur privé.
A noter que le premier panel au cours de ce forum, axé sur les questions de développement en Afrique, a été animé par Prof Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique des NationsUnies, Aliko Dangote, PDG du groupe DANGOTE et Étienne GIROS, Président de l’EBCAM et Président délégué du Conseil français des Investissement Afrique.
Raphaël A.
Source : Togoweb.net