Le GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest) a présenté jeudi à Dakar son rapport annuel.
Le mandat du GIABA, un organe qui dépend de la Cédéao, demeure plus crucial maintenant que jamais, au regard de la nature des défis sécuritaires émergents, explique son secrétaire général Kimelabalou Aba.
L’objectif est de protéger les économies nationales et les systèmes financiers et bancaires des pays contre les produits du crime et de lutter contre le financement du terrorisme.
Il s’agit également d’intensifier les efforts pour lutter contre le blanchiment des produits du crime et de renforcer la coopération entre ses membres.
S’agissant du Togo, le rapport pointe une corruption croissante qui entrave la mise en œuvre efficace de la LBC/FT* et, comme de nombreux autres pays de la région, le Togo doit améliorer ses performances en matière de gouvernance et aménager un environnement propice au respect de ses obligations en matière de LBC/FT.
‘En 2018, le Togo a progressé dans la résolution des défaillances stratégiques identifiées dans son système de LBC/FT. Les mesures les plus remarquables adoptées au cours de l’année incluent l’adoption de législations clés, l’obtention de condamnations pour diverses infractions sous-jacentes, le lancement de l’évaluation nationale des risques et la fourniture de statistiques par la CRF sur l’échange d’informations, la fraude et la saisie de produits interdits’, peut-on lire.
Pour le GIABA, le Togo a démontré un engagement plus fort que les années précédentes pour la mise en œuvre de mesures de LBC/FT conformes aux normes internationales. Le pays doit poursuivre sur sa lancée et remédier rapidement aux lacunes qui subsistent.
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* Lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme
Republic Of Togo