Les violences qui se sont produites le dimanche 10 février dernier lors de la 16e journée du championnat national de football de première division aux stades de Kabou et de Dapaong, continuent de faire des vagues. Ce jeudi, la Commission de discipline de la Fédération togolaise de football (FTF) a tranché.
Les stades de Kabou et de Dapaong sont suspendus à titre de mesures provisoires. C’est ce qu’a décidé cette commission après s’être réunie hier jeudi. Le stade de Kabou accueillait le match entre Gbikinti et Gomido, sur celui de Dapaong se disputait la rencontre Foadan vs Dyto. Les deux matchs ont été émaillés de violences qu’ont déplorées les acteurs du football togolais.
Toutefois, c’est la rencontre Gbikinti vs Gomido qui retient l’attention. L’arbitre central s’en est sorti avec une suture au front. Le quatrième officiel avec une suture au nez. La deuxième arbitre assistante est toujours en réanimation chirurgicale au CHR de Dapaong. Selon les informations, elle doit être évacuée à Lomé pour des soins appropriés.
« Ce qui s’est passé au terrain est trop triste. Le joueur NASSAM Sadate a reçu aussi une pierre sur la tête. Lui aussi suturé. Mani Joseph, une pierre à la tête mais moins grave. Pour raisons de solidarité, tous les arbitres séjournent toujours à Dapaong », a déploré Joseph Labite, Vice-président de Foadan FC.
Cette décision de la Commission de discipline de la FTF est provisoire. D’autres sanctions pourraient être prononcées dans les jours qui viennent.
« Le football doit être une discipline qui réunit plutôt que de diviser. Ceux qui s’adonnent à ces violences sur les stades seront châtiés, afin de préserver le caractère fair-play de ce sport roi. Il n’est pas question de laisser passer cette situation qu’on doit bannir », a indiqué un responsable de cette commission.
Une enquête est ouverte afin de trouver les auteurs de ces violences et les confier au soin de la justice.
I.K
Source : www.icilome.com