Activiste, l’un des chantres du mouvement « En aucun cas » qui exige l’alternance au sommet de l’Etat, Foly Satchivi, 24 ans, en prison depuis quelques mois déjà, a rendez-vous avec les juges de la Cour d’appel de Lomé ce jeudi 11 juillet.
Devenu la cible du régime cinquantenaire pour ses positions radicales anti-pouvoir, l’ancien premier responsable de la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDE) a été interpellé le 22 août 2018 par les agents de la Police judiciaire alors qu’il s’apprêtait à donner une conférence de presse.
Transféré en prison civile de Lomé, il a été jugé et condamné à deux ans de prison ferme. Si le chef d’accusation de rébellion n’a pas été finalement retenu contre lui, le juge du Tribunal de première instance le déclare coupable de deux délits, notamment le trouble aggravé à l’ordre public et l’apologie de crime et de délit.
Son avocat, Me Célestin Agbogan, lui, exige que son client soit relaxé parce que, justifie son autre avocat Me Raphaël Kpandé-Adzaré, « aujourd’hui que le juge abandonne l’infraction première pour laquelle M. Foly Satchivi a été arrêté, il est clair de savoir et d’affirmer que ce garçon était en train d’être recherché depuis ».
C’est par rapport à l’appel de son conseil qu’il est appelé à comparaître demain jeudi à la Cour d’appel.
A.H.
Source : www.icilome.com