Le Secrétariat d’Etat à la Présidence de la République togolaise chargé de l’inclusion financière et du secteur informel, après un an de gestion de la finance inclusive, a rencontré les médias au cours d’un déjeuner de presse pour faire l’état des lieux et des projections.
Ce département ministériel rattaché à la Présidence de la République togolaise était face à la presse ce mardi 18 septembre 2018 dans un hôtel de la place à Lomé. L’Objectif étant d’informer l’opinion sur les avancées du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Mme Masamesso Assih, Secrétariat d’Etat à la Présidence de la République chargée de l’inclusion financière et du Secteur Informel explique qu’en un an de gestion de la finance inclusive de son équipe, le taux de recouvrement est passé de 63% à 93%. Ce qui fait un bond de trente (30) points dans le recouvrement.
Mis en place par un décret présidentiel en 2013, ce mécanisme dit de réduction de la pauvreté soutenu par l’Etat et des bailleurs de fonds a démarré ses activités avec trente (30) milliards FCFA. Et en date de fin juin 2018, il a réussi à octroyer plus de soixante-quinze (75) milliards FCFA. Seuls trois (3) milliards FCFA restent impayés aujourd’hui, indiquent les chiffres.
Si ce résultat satisfait les acteurs concernés, il pousse également Mme Masamesso Assih à trouver un autre mécanisme permettant au FNFI de mieux répondre aux attentes. C’est ainsi que, révèle-t-elle, l’Etat va amorcer son retrait progressif à partir de l’année prochaine, 2019, pour faire place aux institutions bancaires et les structures de Microfinance dans une sorte de partenariat FNFI-privé. Le but visé ici est d’éviter que le Fonds national de la finance inclusive continue à peser sur le budget public.
En avril dernier, Manawè Gnaba, le directeur général de ce Fonds, s’enthousiasmait que « Le FNFI est solidement intégré dans le paysage financier et reconnu au plan national et international. C’est l’institution par excellence de la promotion de la finance inclusive ».
A.H.
Source : www.lomechrono.com