Deux jours auront suffi pour échanger avec le public sur « Les crises du pouvoir politique et le développement de l’Afrique ». Débutés vendredi, ces moments riches en communication ont d’abord été le lieu de la mise en pensée de la situation complexe de crises sociopolitiques qui gangrènent le continent et de propositions de voies de solution. Ces journées ont pris fin samedi dernier à Lomé.
Samedi, dernière journée de réflexion, a été également marquée par deux panels avant la cérémonie de clôture des travaux.
« Développement, progrès économique et social » a été le thème du troisième panel. Classé en deux sous-thèmes subdivisés en divers points, ce panel a permis aux participants d’avoir une idée sur les enjeux économiques autour du développement, de comprendre le sens profondément humain de l’appropriation de toute action aux théories de développement.
Enfin le quatrième panel autour du thème « Rôles des intellectuels et développement de l’Afrique » est subdivisé en deux points.
Dans le premier point portant sur « Rôles et contributions des intellectuels : défis et enjeux pour une Afrique à reconstruire », Kpakpo Akue Adotevi, Maître de Conférence au département de Philosophie de l’Université de Lomé a fait une analyse du rôle de l’intellectuel pour une Afrique en reconstruction. Egalement, il a fait ressortir la place incontournable de l’intellectuel dans la construction des modèles de société et de la gestion des affaires à travers un historique du positionnement de l’intellectuel dans l’Afrique depuis son indépendance jusqu’à nos jours, avant de souligner l’importance de son engagement à œuvrer efficacement dans le développement du continent.
Le dernier point : « Figures pour reféconder l’imaginaire social des Africains », a été l’occasion pour Maryse Quashie, Maître de conférence, Sciences de l’Education de l’Université de Lomé, de revisiter quelques légendes, particulièrement des femmes pour une reconstruction de l’imaginaire social africain.
David Ekoué Dosseh, Coordinateur des Université Sociales du Togo, à exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce colloque. Il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction :
« Je voudrais encore une fois exprimer ma satisfaction d’abord par rapport à l’évènement parce que nous avons eu la chance de bénéficier du soutien des institutions. Je suis également satisfait quant à l’assistance », a-t-il déclaré.
Troisième du genre après ceux d’octobre 2016 et juin 2O17, ce colloque a été une initiative des Universités Sociales du Togo (UST), en collaboration avec le laboratoire de recherche Bioéthique et Ethique des Sciences et Technologies (BEST) du département de Philosophie de l’Université de Lomé.
Edem (Stagiaire)
Source : www.icilome.com