La ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, a pris part vendredi à la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation du café et du cacao à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové.
Des progrès importants ont été enregistrés dans le développement des filières café et cacao grâce à l’action conjuguée des différents acteurs impliqués. Mais des contraintes demeurent qui fragilisent les deux filières, à souligné la ministre.
Le café et le cacao occupent dans la production agricole togolaise, respectivement le 2e et le 3e rang après le coton et contribuent à la formation de 1,4% de la richesse nationale et 5,5% du secteur agricole.
Les deux produits sont cultivés par 31.203 agriculteurs pour une superficie de 38.058 hectares de café et 20.183 hectares de cacao.
Depuis la libéralisation du secteur à la fin des années 90, la commercialisation des deux produits est assurée par le Conseil des exportateurs de café et de cacao (CECC) qui apporte un appui considérable au fonctionnement du Comité de Coordination pour l’exportation.
Concernant le volet transformation, des initiatives privées existent et marchent bien. On peut citer le ‘Café des Grand Plateaux’, le ‘Café des Moines’, le ‘Café de Kouma’ et la coopérative ChocoTogo.
Bernadette Legzim-Balouki a rappelé l’engagement pris par le président Faure Gnassingbé pour donner à la filière café/cacao les moyens de son développement.
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